top of page

ENDLESS TEARS

Composition du groupe
Voix Vincent Renevey "vince", 
Basse François Morlot "momo ", 
Batterie Nicolas Mignotte "Roulo", 
Guitare Laurent Cortot 89-93
Philippe Romero 93-95

Le groupe cherchait un chanteur. Après Inlandsis, j'étais libre et intéressé. La demande en mariage fut assez cocasse puisque françois ne savait pas comment me le demander, il tournait autour du pot, alors j'ai pris les choses en main et je me suis proposé en tant que chanteur.
Démarche pro avec une volonté dès le départ de se démarquer, d'inventer quelque chose. Le style et les chansons ont bougés vers un Heavytrash mélodique et progressif.
Fine équipe encadré par un manager, le cinquième homme Nicolas Ramaget qui faisait tout le boulot de promo et de recherche de concert, ce qui nous a permis de tourner pas mal en France à l'étranger et d'avoir un nom dans le milieu underground métal.
Pas mal de concert, quelques premières parties, Vulcain, Treponem pal, et Lofofora, oneyed jack qui commençaient dans le circuit, du moins qui n'avait pas encore sorti leur premier album.

 

 

 




 


 


 

Siren
Deuxième démo, toujours dans le même esprit, un morceau concept très dense mais maladroit à mon goût, " feel" à la poubelle, reste deux morceaux originaux, le tube " Lies " et " la lumière morte". Le son est bien plus que moyen par rapport à " The EYE ", puisqu'on aurait dû faire mieux.


The Eye
Une démo conceptuelle autour de la vision que j'aime beaucoup, des morceaux alambiqués mais qui retraçaient toute la puissance technique du groupe et marquait son style évident et dérangeant puisque hors frontière, un son moyen et mon morceau fétiche Sally The dwarf.

J'ai découvert Endless Tears, à l'époque d'Inlandsis. Nous les avions vu répéter en trio, dans une cave et nous devions faire un concert ensemble à la fameuse Acropole de Dijon. Ils jouaient un gros trash bien technique et ultra puissant, que je ne connaissais pas bien mais qui m'avait procuré des goûts d'animalité furieuse !
Bref une bonne dose de rage mélodique.

sally the dwarf - Endless Tears
00:0000:00
Sally the Dwarf live - Endless Tears
00:0000:00

ENDLESS TEARS

la Lumière morte - Endless Tears
00:0000:00

Emotion
Un bon album avec une certaine homogénéité, mais un son moyen puisqu'on a loupé les prises batterie. De bons titres qui ont affermi notre style. Les quatre derniers morceaux se suivent dans l'armature du texte. Mon premier album et j'en suis fier !

 

Sacrifice/le poète - Endless Tears
00:0000:00

Anecdotes

Roulo avait autour du crane un bandana comme Mike Muir des "suicidal", alors françois et moi prenions un malin plaisir de l'appeler "Double fat Muir". Autre carctéristique, Roulo avait toujours raison quand il était saoul !

 

François, que de choses à dire ! Au retour d'un concert, Monsieur essayait de dormir dans l'auto mais il avait peur de ces voyages la nuit, donc il somnolait, aux aguets de mes moindres défaillances de conducteur fatigué. De temps en temps pendant le trajet, il se réveillait en sursaut comme un gros ressort rouillé et me regardait d'un regard de hibou déboussolé, me demandant : " ça va ? ", puis il ronflait aussitôt. Le pire fut une fois ou il se réveilla pris de panique, me prenant le bras et s'exclama " Attention ! ", je fus surpris car la route était dégagée et bien droite, donc rien à signaler, il avait juste rêvé que je m'endormais au volant, il voulut me prévenir et avait failli provoquer un accident !


 


Philippe faisait attention à sa santé, pratiquait des sports de combats et avait adopté la philosophie zen pour l'équilibre de son corps et de sa force psychique, il surveillait ce qu'il mangeait, et nous encourageait à équilibrer notre alimentation, ce que nous faisions naturellement en mangeant tout ce qui était le plus gras possible pour nous, les rois du salami Danois avec de la mayo de Dijon, s'il vous plait !

 

Nico, Krapou, le roi du fromage blanc ou de l'aspirine, je m'explique, les soucis de nous trouver des concerts, que cela marche, d'être payé bref de nous manager, de nous supporter - et y'avait du boulot - le rendait blanc comme un linge et souvent malade, à cause du stress. Mais il faisait des bonnes nuits pour récupérer puisqu'il se levait très tôt, souvent vers les 4 heures de l'après midi ! Il aimait également caresser mes cheveux et m'appeler affectueusement " Vinçounet ", ce qui m'agaçait prodigieusement mais il n'y a jamais rien eu entre nous. Dommage coquine !



Votre serviteur n'était pas mieux car à chaque concert, j'avais mal à la gorge, enrhumé, malade imaginaire, somatisé, atomisé, tout ce vous voulez, mais une fois sur scène tout était oublié.
Aussi, très souvent, pour ne pas dire tout le temps, j'avais quelques problèmes avec les horaires pour le départ en concert, ce qui faisait enrager le reste du groupe et je les comprends, j'étais un petit con. Pour régler ce problème, le groupe prenait un malin plaisir de ne pas me dire la vraie heure de départ, très souvent une heure plus tôt !


 

bottom of page